Échos du conseil municipal du mercredi 20 juillet 2016

Petit retour sur les péripéties qui ont amené à la violence verbale de la fin du dernier conseil ; violence consécutive au refus du maire d'accorder la parole à certains membres de la population   présente ce soir là.

    Rappel  sur l'historique à propos de la commune nouvelle qui était donc à l'ordre du jour.

L'état incite au regroupement des communes par le biais de carottes financières ; dans le même temps nos territoires de limite sont condamnés à ne pouvoir choisir leur bassin de vie (nous ne pouvons fusionner qu'avec des communes ardéchoises). Cela crée une situation difficile à gérer pour les élus.

Une étape précédente avait été la création de la communauté de communes.

 7 communes s'y sont retrouvées : Borne, Laval dAurelle,  Laveyrune,  Le Cellier, Le Plagnal,  St Etienne de Lugdares et St Laurent les Bains.

Or pour fusionner les seuls candidats sont : Borne, Laval d'Aurelle, St Etienne et St Laurent :

                                                Pourquoi ?

Puis Borne par le vote de son conseil rejette la fusion

                                                Pourquoi ?

Le rejet par Borne permet aux populations concernées de voter ; cette possibilité légale n'avait jamais été évoquée par nos élus avant ce conseil, et seule la demande de recours dans ce sens déposée auprès du préfet par certains habitants a obligé le maire à le mentionner.

Il précise tout de suite qu'il  n'est pas favorable à ce vote car « si ce vote était favorable à la fusion  cela gênerait les élus de Borne » !!!!

et si les électeurs de st Laurent votaient non...cas de figure non évoqué !!

Quand un maire ne souhaite pas le vote de ses concitoyens

Quand un maire ne donne pas la parole à ceux qui la demandent en fin de conseil

Quand un conseil municipal en cours de mandat peut décider de la dissolution de sa commune et d'un mariage forcé (pour dot)avec une commune imposée

on peut  se demander si cela ne représente pas des abus d'autorité ou tout au moins une dangereuse dérive de la démocratie représentative.

Quand on musèle la parole cela ne peut engendrer que des rancœurs et des réactions excessives.

Alors, plutôt que sur le balcon de la mairie, exprimez vous ici, vous y êtes tous les bienvenus.
 Patricia Assenat

Lire la lettre au préfet envoyé le 1er juillet 2016: Lettre au préfet